En France, il existe une multitude de légendes, mythes, lieux hantés sujets à des histoires plus que troublantes, des histoires de trésors cachés, et donc, qui incitent de nombreuses personnes à partir à leur recherche. C’est pourquoi, de temps à autre je vous en raconterai. Pour cet article, je vais donc évoquer la Bête du Gévaudan.C’est certainement, la légende la plus connue de toutes. Remontons au XVIIIème siècle, plus exactement entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767.
C’est durant cette période noire, que naquit la fameuse légende de la bête de Gévaudan. Les faits se sont déroulés en Lozère, qui à l’époque était le pays du Gévaudan.Une série d’attaques faisant entre 88 et 124 morts surtout des femmes et des enfants eut lieu. La première victime officielle tuée fut une jeune fille de 14 ans dénommée Jeanne Boulet le 30 juin 1764.
Le coupable de ces crimes personne ne sut exactement à quoi il ressemblait tantôt à un loup, tantôt à un loup-garrou,tantôt un animal exotique, tantôt un tueur en série. De nombreuses rumeurs a son sujet circulèrent à cette époque. Et les gens se posaient cette question du pourquoi ? Etait-ce une punition divine ou un animal dressé pour tuer?personne ne put y apporter une réponse. Mais l’évêque de Mende, monseigneur Gabriel-Florent de Choisel-Beaupré fit un appel à la prière et à la pénitence.
(Photo crédit:ici)
Quoiqu’il en soit, les faits étaient si importants, qu’ils dépassèrent les frontières régionales et remontèrent jusqu’au niveau royal. Mis au courant, Louis XV décida d’envoyer des troupes royales pour le tuer. Par ailleurs, la presse de l’époque qu’elle soit nationale ou internationale couvrit cette histoire en publiant de nombreux articles.
De nombreux animaux furent abbattus pendant cette période. Mais deux loups furent soupçonnés d’être la bête du Gévaudan. Le preimier abbattu, le fut en en septembre 1765 par François Antoine, qui etait porte-arquebebuse du roi. Le loup en question fut empaillé à Versailles. Puis l’affaire du Gévaudan passa aux oubliettes par le roi et la presse, puisqu’on étaient persuadés d’avoir eu le bon coupable. Or, ce ne fut pas le cas, puisque les tueries perdurèrent.Il fallut attendre l’abattage d’un second loup en juin 1767, pour que les attaques cessent. Ce dernier fut tué par un paysan de La Besseyre-Saint-Mary au nom de Jean Chastel, qui fut reconnu le tueur de la bête officiel.
Ce qu’on l’on peut dire, c’est que la légende de la Bête du Gévaudan a su traverser les siècles et demeurer toujours aussi vivace. Cela se traduit de plusieurs manières.
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Il existe en Lozère des sites touristiques notamment en Margeride où vous y trouverez des musées, des statues, des sentiers entretenant ainsi la légende. Par exemple, à Saugues et à Marvejols, il y a une sculpture en bois. A Malzieu-ville, on en dénombre deux, l’une représentant une lutte d’une villageoise contre la bête et l’autre défendant la théorie du meneur de loups dressés pour tuer. Jean Chastel est célébré avec une stèle au village de La Besseyre-Saint-Mary. Toujours à Saugues, s’y trouve le musée fantastique de la Bête du Gévaudan avec des personnages en plâtres, des effets sonores et ses 22 dioramas. Enfin, il existe même le musée Parc à loups du Gévaudan situé à Sainte- Lucie et regroupant une centaine de loups en semi-liberté répartis sur deux parcs.
(Photo crédit:ici)
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Autre élément, qui montre la force de cette légende, c’est que des clubs sportifs ou entreprises, des communes ont comme blason la Bête de Gévaudan
(Photo crédit:ici) Blason de la commune de Paulhac-en-Margeride
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3 pièces de théâtre lui furent même consacrée « La Bête de Gévaudan » en trois actes et dont la première représentation eut lieu en juillet 1809. La seconde toujours en actes date de 1936 « La Bête noire ». Enfin la dernière en date est de 2008 « La bêté est là… » adaptation du roman « Petit histoire des grands ravages d’une bête méchante » de Laurent Fournier.
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Le cinéma et la télévision en ont même fait des films ou téléfilms. Par exemple, il y a eu le téléfilm de 1967 « La Bête du Gévaudan », le film « le Pacte des loups » en 2001, en 2003 « La Bête du Gévaudan » en film entre autres.
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Des documentaires télévisuels ont été fait sur cette légende dont la premier fut en 1970 et le dernier en 2014 (Echappées Belles sur France5).
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De même que pour les documentaires télévisés, des émissions de radio en ont fait référence dont celle de 1973 « La tribune de l’histoire » ou en 2014 « L’heure du crime » avec Jacques Pradel sur RTL
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Un jeu vidéo est sorti en 1985, un jeu de socièté est sorti en 1990 étaient basé sur l’histoire de la Bête du Gévaudan
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De nombreuses BD virent le jour en relation avec la légende à partir de 1970. La plus récente date de 2015 « La Malbête ». Il en est de même pour les romans.
(Photo crédit:ici)
Pour conclure, cette légende est loin d’être morte et représente une source d’inspiration pour les artistes et continue à éveiller les curiosités.