Direction en Haute-Garonne à Toulouse cette fois-ci, la célèbre « ville rose ». Pourquoi ce nom ? Et bien parce que presque tous ses édifices sont construits en briques rouges, et qui en séchant prenaient la couleur rose. Sachez, que c’est la quatrième ville de France après Paris, Marseille et Lyon. Elle comptabilisait 458 258 habitants en 2013.
Par ailleurs, il faut savoir, qu’elle possède le second rang au niveau universitaire avec ses 126 160 inscrits en ne tenant pas compte de Paris. Toulouse est aussi connue pour abriter le siège social d’Airbus et de la maison mère Airbus Group faisant d’elle la capitale européenne de l’industrie aéronautique et spatiale. Pour ce qui concerne cet article, il a pour thème les monuments. Je vais donc vous en présenter une dizaine parmis les nombreux présents dans cette ville.
Les monuments divers et incontournables
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Le capitole et sa place est certainement le monument le plus connu de tous et le plus emblématique de la ville ainsi que sa place. Il fut édifié en 1190 par les Capitouls, qui étaient les habitants élus par les quartiers de Toulouse. En somme, c’était une sorte de conseil municipal. Cependant le capitole actuel date de 1759. Alors pour ce qui est de sa façade, s’y trouve huit colonnes roses faisant référence ainsi aux 8 capitouls et des statues représentants des figures de la mythologie grecque telle que Pallas Athéna ou d’autres personnages historiques tel que Clémence Isaure. Ensuite la cour intérieure connue sous le nom de cour Henri IV fut construite au début du XVIIème siècle.Vous y verrez au dessus du portail un statue d’Henri IV. En ce mileu il y a une plaque, vous informant, que c’est ici, que fut décapité le Duc de Montmorency le 30 octobre 1632. Cette cour est entourée par deux galeries où vous y découvrirez les différents blasons des capitouls. Dans l’aile sud, s’y trouve le théâtre du Capitole. Le donjon du Capitole abrite de nos jours l’office du tourisme. Il fut construit en 1525 pour remplacer l’ancienne tour, et il avait pour but d’être un lieu de stockage des archives de la ville. Ce fut le cas jusqu’en 1946. A noter, qu’au début du XIXème siècle, il fut restauré afin d’y remettre ses tourelles. A l’intérieur du Capitole, il y a la salle des Illustres, qui est classée monument historique depuis 1944. Vous pourrez y contempler le plafond orné de magnifiques peintures. Dans cette salle, vous pourrez voir des bustes de personnages connus de Toulouse comme par exemple Pinel, Riquet ou Caffarelli. Elle sert également de salle de mariage. Dans la salle du conseil municipal, on notera la présence des peintures de Paul Gervais représentant des monuments de la villes, et des scènes champêtres. Mais il y a aussi des bustes sculptés réalisés par Marc Arcis de rois Wisigoths et de Raymond IV et une plaque de marbre rose où y figure la liste des maires. Les deux autres salles, elles aussi abritent des peintures de gervais et Henri Martin. D’ailleurs, chacune d’elle porte le nom du peintre : la salle Gervais et la salle Martin. A noter le magnifique escalier d’honneur datant de 1674 décoré d’une peinture de Jean-Paul Laurens du XIXème siècle.
La place du Capitole est un lieu très vivant avec ses nombreux cafés et hôtels. C’est le lieu de rendez-vous de beaucoup et le lieu de marché le matin et le mercredi toute la journée. Elle a une superficie de 12 000 m². Au centre, vous y verrez la nouvelle croix occitane sur le sol. Sachez, qu’il y existe un parking de 1000 places en dessous d’elle.
(Photo crédit:ici)
(Photo crédit:ici) La place du Capitole
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L’amphithéâtre Toulouse-Purpan fut édifié en l’an 50 et il est à l’heure actuel le seul témoin de la période antique romaine encore présent. Il est classé évidemment monuments historiques depuis le 23 octobre 1974. Vous le trouverez entre le quartier Purpan de Toulouse et la commune de Blagnac. Il s’agit d’un édifice fait de brique d’une longueur de 115 mètres et qui est sous la responsabilité du musée Sait-Raymond. A ce propos, ce musée vous proposera la découverte archéologique et vous présentera l’historique de ce site. Alors cet amphithéâtre était composé d’un temple, d’un habitat saisonnier, des thermes avec sa piscine, des zones de marchés, qui sont à l’heure actuelle conservés dans une crypte archéologique. De plus, il servait également de lieu de combat de gladiateurs et aux spectacles et ce jusqu’ à la fin du IVème siècle. L’arène est bordée par le mur du podium, d’un cavéa, qui représentaient les gradins les plus bas. Et sous chaque tribune s’y trouve des caveaux.
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Le Monument de la Résistance se situe non loin du Grand Rond. Ce site est dédié à l’esprit de la résistance et en l’honneur de ceux, qui y perdirent la vie. Il fut inauguré le 19 août 1971, jour de la libération de Toulouse. Vous y verrez en son entrée une sculpture en acier. Il s’agit en fait d’un souterrain sous forme de tunnel où s’y trouvent entremêlés des images, de la musique, des sons, de sculptures, de projections de documents authentiques sur les murs en béton. Cette ambiance si particulère pendant votre parcours, vous amènera automatiquement à un sentiment de recueillement et de reflexion. Par ailleurs dans ce tunnel, s’y trouvent des cryptes, qui font référence aux fusillés, aux tortures, aux déportés. C’est, ce que subissaient les résistants arrêtés. Enfin, afin de célébrer la libération de Toulouse du 19 août 1944, une installation astronomique fut installée. Ainsi, chaque année, à cette date à 11 heures, le soleil éclaire la plaque commémorative.
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(Photo crédit:ici) Le tunnel
Les monuments religeux
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la basilique Saint-Sernin est certainement l’édifice religieux à ne pas manquer. à Toulouse. Elle est classée monument historique depuis 1840 et au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998. D’ailleurs, c’est une étape importante du pélerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Cette basilique fut édifiée pour honorer la mémoire de Saturnin, qui fut le premier évêque de Toulouse martyr en 250. Deux premiers monuments avaient été édifiés un au IVème siècle et l’autre au Vème siècle au dessus de la sépulture de Saint-Saturnin , afin d’y recevoir les pélerins avant la basilique romane actuelle. Sa construction débuta au XIème siècle et dura plusieurs siècles puisque les travaux s’achevèrent au XVIIème siécle. Pour ce qui concerne son extérieur, cette basilique est faite de pierre et de brique. Ses dimensions sont de 115 mètres de long et de 64 mètres de large faisant d’elle la plus grande église romane au monde. De l’extérieur, vous y verrez ses 9 chapelles (5 absidiales et 4 arrondies du transept), son clocher octogonal. Et sur la façade sud, vous y apercevrez la porte Miègeville possédant un tympan sculpté faisant référence à l’ascension de Jésus-Christ avec ses 6 anges. En dessus les douze apôtres lèvent la tête en sa direction. C’est la porte la plus utilisée pour entrer dans la basilique. Autre porte celle des Comtes, qui possède des corniches rappelant le style de l’antiquité. A l’interieur, dés votre arrivée, vous serez dans le déambulatoire, qui comprend les neuf chapelles. Il est décoré de sept bas-reliefs en marbre, et qui sont encastrés dans le mur dont un Christ entouré d’un Chérubin et d’un Sépharin, de deux anges et de deux apôtres.. Dans ces chapelles, y sont présentes les reliques. Ainsi, vous verrez des coffrets richement ornés contenant les ossements ou objets d’un Saint. Dans la Chapelle Saint-Esprit, vous y trouverez des statues en bois polychrome et un autel. Dans le transept, admirez les fresques du plafond présentes au nord et à l’est. Dans le chœur de la basilique, vous y trouverez le tombeau de Saint-Saturnin, qui se trouve dans un baldaquin de style baroque. Vous y verrez également une statue le glorifiant, et un bas-relief en plomb doré relatant son supplice. Dans les cryptes, notamment dans la crypte supérieure s’y trouve le reliquaire de Saint-Saturnin et la châsse de cuivre argenté de Saint-Honoré. Et dans la crpte inférieure, vous y verrez des châsses d’autres apôtres ainsi que celui de Saint-Gilles, le reliquaire de Sainte Epine et de Saint-Jacques le Majeur et des pièces d’orfèvrerie. Enfin, arrêtez-vous devant le majestueux orgue de la basilique, qui fut inauguré le 3 avril 1889. Il possède trois clavier et 3458 tuyaux.
(Photo crédit:ici)
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La cathédrale Saint-Etienne a la particularité, que nous ne pas ses origines. Son histoire ne commence réellement qu’en 1073 avec la construction d’une église romane, dont il ne reste que quelques vestiges aujourd’hui. Et ce n’est qu’au XIIIème siècle, qu’il fut décidé de construite une cathédrale de style gothique selon le souhait de l’évêque Bertand de l’Isle-Jourdain. On détruisit une partie de l’église romane afin d’y édifier le grand choeur. Mais par manque d’argent, la construction stoppa et la destuction de l’église romane aussi. Durant les siècles suivant des modifications y furent apportées comme icrustation d’une rosace sur la façade, un portail gothique, un clocher-donjon, Ainsi la particularité de cet édifice religieux repose sur le fait qu’il possède deux parties de style bien différents : une partie romane et une partie gothique (qui compose le choeur). Le carillon possède 17 cloches sacrées, 3 cloches civiles d’horloge au sommet, une cloche du chapitre dans le campanile et une petite cloche de sacristie. A l’intérieur, vous y admirerez la beauté des vitraux, qui au passage sont d’origine et qui datent du XIVème siècle. La nef, quant à elle est ornée de tapisseries datant du XVIème et XVIIème siècle et qui relate la vie de Saint-Etienne et une statue de « La Vierge de Pitié » de 1648. Dans le Choeur, vous y verrez un voûte de 28 mètres de haut où vous y verrez des boiseries et une double rangée de stalles scupltées. Le retable mérite que l’on y prête attention et date du XVIIème siècle. Il évoque la lapidation de Saint-Etienne. Sachez que la nef est entourée de 15 chapelles voutées. Il y a la chapelle Saint-Pierre, qui fut terminée en 1286. Vous verrez son retable datant du XVIIIème siècle avec un tableau représentant Saint-Pierre accomplissant un miracle en guérissant un paralysé. Sachez que le tableau et le retable sont classés monuments historiques. Autre chapelle, celle de Saint-François-Xavier, qui elle fut terminée en 1279 et qui à la base était en l’honneur de Saint-Martin. Mais après sa restauration du milieu XIXème siècle, elle fut dédiée à Saint François-Xavier. D’ailleurs s’y trouve un tableau du XIXème siècle représentant ce saint entrain de prêcher aux indiens et qui est classé monument historique. La seule évocation de Saint-Martin se trouve sur la clef de voûte. La chapelle des reliques comme son nom l’indique renferme les relique des Saints déposées dans des niches et protégées par des grilles fermées en bronze.
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La chapelle des Carmélites est en fait le vestige de l’ancien couvent des Carmélites. Sa construction débuta le 1er juillet1622 date où la première pierre fut posée par Louis XIII pour se terminer en 1643. Elle est de style gothique. Le mot simplicité la définit parfaitement sur le plan architectural. En effet,à l’extérieur sur sa façade s’y niche juste une statue de la Vierge à l’Enfant. A l’intérieur, sa nef est coupée par 4 travées et dispose d’un abside à trois pans. Regardez bien ses voûtes faites de lambis de chêne nervurés et avec des clés pendantes en bois doré. S’y trouvent 3 chapelles : la chapelle dédiée à Saint Joseph située à droite de la quatrième travée, celle dédiée à Sainte Thérèse et celle consacrée à Saint Jean de la Croix, qui entourent la troisième travée. Mais ce qui fait sa beauté, c’est sa décoration avec ses tableaux et ses peintures à l’huile présentes sur les mais et sur les voûtes. Pour les réaliser deux peintres se sont intervenus. A la fin du XVIIème, ce fut le peintre Jean-Pierre Rivalz, qui s’occupa des parties hautes et des espaces entre les huit fenêtres en réalisant des figures allégoriques. Ces figures représentent des femmes avec des vertus de l’ordre telles que la vigilance, la Prudence, le travail, la foi, le silence entres autres. Puis un second peindre pris la relève entre 1747 et 1751 pour achever le décor, il s’agit de Jean-Baptiste Despax .
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Notre-dame du Taur est classée monument historique depuis 1840. Sa particularité est, qu’elle fut érigée à l’endroit même où Saint Saturin perdit la vie après avoir été trainé par un taureau. Elle se situe non loin de la basilique Saint-Sernin dans la rue du Taur. L’église actuelle fut construite au XIVème dans le style gothique méridional pour sa façade. Sa particularité réside dans le fait, qu’elle soit encastréeentre les maisons. Sa façade est composée de briques roses et son clocher-mur abrite un carillon possèdant treize cloches. A l’intérieur, vous serez subjugué par la beauté du décor notamment par son décor mural, ses vitraux, ses tableaux. Sachez que certains éléments sont classés comme par exemple la statue Notre-Dame du Rempart du XVIème, la clôture de sanctuaire faite de fer forgé de 1778, les peintures « Le martyr de Saint Saturnin » située au dessus de l’autel central et « La mort de saint Joseh » du XIXème réalisées par Bernard Bénézet, la généalogie de Jacob composée de 38 figures datant du XVIème. A noter, que sur le mur gauche de la nef, il y a aussi une autre peinture portant le nom de « Le martyr de Saint Saturnin » mais faite par Jean-Louis Bézar. Enfin, cette église possède deux orgues : un orgue à 40 jeux, qui est classé également et fut inauguré le 17 juin 1880, il s’agit de l’orgue de tribune et le second est l’orgue de choeur.
(Photo crédit:ici)
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L’église des Jacobins est vrai bijou de style gothique méridional et qui appartient au couvent des Jacobins. Son extérieur et plutôt imposant, et vous n’y verrez pas de sculptures et de décorations juste quelques gargouilles. Son clocher est octogonal comme la basilique Saint-Sernin et mesure 45 mètres de haut. A l’intérieur, vous noterez une rangée de colonnes de 20 mètres de hauteur. Admirez également les vitraux et les couleurs des murs dans les tons verts, orangés et roses et avec des croix de Toulouse. Au fond de l’abside se trouve un pilier « palmier » où y partent 22 nervures. Enfin, il y a un maître-autel reliquaire, qui contient les restes de Saint-Thomas d’Aquin. Faîtes également un tour dans le cloître du couvent pour y balader dans ses quatre galeries construites entre 1306 et 1309. Vous y verrez ses colonnades de marbre gris ainsi que les chapiteaux décorésde sculptures végétales.
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(Photo crédit:ici) Le cloître du couvent
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Le couvent des Augustins est classé monument historique depuis 1840. Il abrite aujourd’hui le musée des Beaux-arts depuis 1795 et son cloître est une reconstition d’un jardin médiéval. Le début de la construction du couvent débuta par celle de l’église et qui fut achevée en 1341. Puis ensuite on commença la même année celle du cloître. Il fut terminé en 1396. Cependant, en 1463, l’incendie, qui ravagea Toulouse, le dtruisit. Il faudra attendre 1495, pour que des travaux de remise en état ne commencent. Ils se termineront en 1504. Le XVIIIème siècle est le signe du déclin du couvent, et avec la révolution sa chute sera concrétisé par la suppressiondes ordres monastiques en 1790. Ainsi, le couvent propriété de l’état et sera désaffecté pour devenir musée.
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L’église de Gésu est elle aussi classée monument historique depuis le 7 avril 1994. Il s’agit d’un des plus grands édifices religieux de la ville. Elle fut édifiée entre 1854 et 1861 sous l’impulsion des Jésuites et elle est de style néo-gothique. A l’extérieur, vous y verrez que son architecture est simple sans ornements et qu’elle est composée de briques. Par contre à l’intérieur, vous y admirerez la décoration peinte à la cire avec pour thèmes le Culte du Sacré-Coeur de Jésus et les principaux personnages de la Compagnie de Jésus, ses vitraux de 1866, son autel en chêne, son grand orgue de 1864 classé monument historique depuis le 24 février 1977. A l’heure actuelle, cette église n’est plus vraiment un lieu de culte, puisques seules quelques messes y sont célébrées. Elle est surtout utilisée pour des concerts ou des répétitions d’ensembles musicaux. En effet, entre 1970 et 2000 l’activité des Jésuites se fit moins importante et chuta. L’église fut vendue au diocèse, qui à son tour le revendit à la ville de Toulouse. Ainsi depuis 2000, Toulouse en est le propriétaire, et qui a effectué des travaux de rénovation pour en faire un lieu dédié à l’orgue en y faisant une salle de concert d’orgues, une salle de répétition, des locaux pour les associations musicales situé au 1er étage entre autres.
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Les châteaux et hôtels
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Le château de la Reynerie est une propriété de Toulouse depuis le 23 octobre 2008. alors, sa construction dura de 1781 à 1783. Et il est classé monument historique depuis 1963. Il fait parti d’un ancien domaine composé du château, de jardins et d’une orangerie. Sachez, que son tout premier propriétaire était Guillaume Dubarry, qui avait à cœur d’aménager des jardins. Cependant après sa mort, son château fut vendu en 1812 et changea de propriétaire au fil du temps. Ainsi des modifications ont été faites avec le réaménagement du parc supérieur à l’anglaise, la chapelle ainsi que les communs furent rasés, l’orangerie et la ferme reconstruits. Et dans les années 60, l’orangerie devient des appartements, des bâtiments de la ferme détruits pour y faire des places de parkings. En 1985, la ville rachète la partie basse du parc, qui contenait le jardin français et le pigeonnier. La beauté du château réside surtout par ses jardins à l’anglaise et à la française. D’ailleurs en 2009, il a obtenu le label « Jardin remarquable ». Vous noterez, que la présence de l’eau y est omniprésence avec ses fontaines, ruisseau, canelet entres autres. Il en découle donc, que le parc est extrêmement fleuri. Sachez aussi, que le parc dispose d’une zone boisée comprenant 80 espèces comme par exemple des chênes, des noyers, des tilleuls, des charmes, des pins, des épicéas, des frênes, des aulnes. Ce qui est étonnant, c’est que, vous y apercevrez des tulipiers de Virginie, des ginkgo venus de Chine ou des savonniers. A l’intérieur, vous pourrez admirer la décoration de l’époque à travers les parquets, les boiseries, les stucs. Quant au mobilier si vous voulez le voir, il faudra vous rendre au musée Paul-Dupuy où s’y trouve le mobilier d’acajou, les bronzes dorés, les porcelaines, les soieries. Seuls sont restés au château des lustres en cristal, des chaises, des consoles, des canapés.
(Photo crédit:ici)
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L’hôtel d’Assézat fut construit pour Pierre Assézat, qui avait fait fortune dans le commerce de pastel. Il dispose de trois étages avec trois ordres architecturaux grecs et romains différents,un dorique datant du VIème avant JC, un ionique datant de vers 560 avant JC et un corinthien du Veme avant JC. Ainsi ce palais disposait de colonnes bien distinctes selon l’époque de l’ordre architectural. Au XIXème siècle, cet hôtel particulier fut acheté par la banque Ozenne, puis ensuite cédé à la ville. Cette dernière y installa le siège de l’académie des Jeux Floraux et les sociétés savantes. Désormais, il abrite la fondation Bemberg, qui est un musée privé avec une collection de bronze, d’objets d’art et de tableaux.
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L’hôtel de Ciron-Fumel ou aussi palais consulaire, aujourd’hui abrite la Chambre de commerce et d’industrie. Au départ sur ce terrain, il s’y trouvait deux hôtels un du VXIème siècle et l’autre du XVIIème appartenant à la famille de Puybusque. C’est alors que vers 1700, que Jacques-Phillippe de Ciron, comte de Fumel alors conseiller puis président du Parlement décida de l’acquérir. Il fit en sorte de rassembler ces deux hôtel pour en faire qu’un seul mais beaucoup grand, c’est ainsi, que naquit l’hôtel de Ciron. En 1742, changement de propriétaire, c’est François de Roux le nouveau maître des lieux, premier président du Parlement de Toulouse. Puis en 1769, il est racheté par la ville, et à la fin du XIXème, l’Etat le reprend et l’hôtel devient le siège de l’archevêché. Mais en 1913, il le céda au département, qui lui le revendra à la Chambre de commerce et sera le palais consulaire ; Que de changement me direz-vous !!!! Dans tous les cas, portez une attention particulière sur sa magnifique façade du XVIIIème siècle de brique avec ses pilastres de pierre refendus.
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L’Hôtel de Bernuy était une demeure de Jean de Bernuy, qui fut érigée au XVIème siècle. Sa construction débuta en 1504 et dura jusqu’en 1530. Sa particularité réside dans le fait, qu’elle possède la tour la plus haute de Toulouse. A cette époque, c’était un signe extérieur de richesse et de puissance. Mais à partir de 1566, cet hôtel n’est plus une résidence, mais devient tour à tour un collége de jésuites, puis royal et impérial. A l’heure actuel, s’y trouve le collège et lycée Pierre-de-Fermat.
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